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Monument du camp de Struthof.
Il est le seul camp de concentration implanté en territoire français (Alsace annexée).
La rigueur du climat, glacial l’hiver et torride l’été, la dureté du travail, l’insuffisance de l’alimentation, les mauvais traitements, le typhus, de fréquentes exécutions et des expériences médicales meurtrières fit du Struthof l'un des camps les plus redoutables et meurtriers.
Localisation
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FRANCE
à 50 km de STRASBOURG
au lieu-dit "Struthof" sur la commune de Natzwiller
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Commentaires
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Date de création
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Décidé en septembre 1940
Achevé en mai 1941 pour 1 500 déportés
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Occupé au début par 150 à 800 détenus de droit commun allemands
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Date de libération
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Fin septembre 1944
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Les kommandos
74 situés en Alsace, Moselle et Allemagne
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Kommandos de travail dans la vallée du NECKAR
Neckarels I et II, Neckargerach, Bischefsheim, Asbach
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2 500 à 3 500 déportés
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Kommando de VAIHINGEN
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Prévu pour exterminer des Juifs , servi en novembre 1944 de camp de malades laissés sans soins :
sur 1 281 malades arrivés le 9 janvier 1944,1250 étaient morts au 3 mars 1944
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Kommando de KOCHEM
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Creusement d’un canal sous un tunnel
40 Français sur 150 ont succombé en un mois
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Nombre de déportés
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Effectif inférieur à 2 000 déportés au début 1944, environ 7 000 en septembre 1944 lors du transfert au camp de Dachau
52 000 personnes dont 3 500 femmes ont été déportées au camp du Struthof
Environ 20 000 y sont morts
26 380 déportés transférés dans d’autres camps
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167 premiers déportés français arrivés en juillet 1943
D’avril à septembre 1944 : arrivée des déportés raflés dans les villages lorrains,
150 à 200 résistants du Réseau Alliance furent exterminés pendus, fusillés ou gazés à la fin août 1944.
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► En savoir plus : www.struthof.fr
Centre européen du déporté résistant : www.chemindememoire.gouv.fr