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Aucun ensemble concentrationnaire n’a atteint les dimensions de celui d'AUSCHWITZ (42 km2), ni l’ampleur des assassinats accomplis dans les camps qui en dépendaient.
Localisation
POLOGNE
60 km de Cracovie dans la boucle de la Vistule en Haute-Silésie
Commentaires
Date de création
Le camp principal AUSCHWITZ I est créé le 14 juin 1940
Block 10 d’AUSCHWITZ I
AUSCHWITZ II ou BIRKENAU est construit en octobre 1941
AUSCHWITZ III
ou camp de BUNA-MONOWITZ
Décidé en 1941 par IG Farben Industrie en accord avec Himmler
A 80 km de Cracovie
Pour interner les patriotes polonais.
Bloc des expériences pseudo-médicales dont des stérilisations de femmes françaises.
Pour recevoir les 13 000 prisonniers de guerre soviétiques puis les convois de Juifs des ghettos de Pologne et ceux de Juifs et de Tsiganes de toute l’Europe occupée.
Construction d’une immense usine pour fabriquer du caoutchouc synthétique (jamais terminée)
Date de libération
L’ensemble de ces camps a été libéré le 27 janvier 1945 par l’armée soviétique
Il ne restait que 2 500 malades, 97 prisonniers de guerres soviétiques survivants, les 66 000 autres déportés avaient été évacués vers l’Ouest dès le 18 janvier 1945 dans les camps de Buchenwald, Dachau, Sachsenhausen.
Les kommandos
Quelques commandos agricoles rattachés à AUSCHWITZ I
Des Françaises à Raisko pour la culture des légumes.
39 kommandos rattachés à AUSCHWITZ III en Haute-Silésie
Des Français dans des mines de charbon, des fonderies, des usines.
BUNA–MONOWITZ, le plus grand des kommandos du camp I, devient autonome en novembre 1943 avec 38 kommandos
800 en octobre 1942, jusqu’à 12 000 en 1944.
Environ 3500 Juifs français à Monowitz
Nombre de déportés
Jusqu’à 80 000 hommes et femmes, effectif variable selon les époques.
271 000 hommes et 134 000 femmes ont été immatriculés avec le tatouage sur l’avant-bras gauche.
On évalue à 2,5 à 3 millions le nombre de Juifs exterminés dès leur arrivée à BIRKENAU, et 15 000 Tsiganes.
Pour la France
75 convois raciaux partis de Compiègne, Pithiviers, Drancy et Beaune-la-Rolande de fin mars 1942 à août 1944
1 convoi de la zone sud en août 1944
3 convois non raciaux
Quelques individuels
Ont été immatriculés tous les convois non raciaux et les Tsiganes.
Pour les convois raciaux, seuls les hommes et femmes jugés aptes au travail ont été immatriculés. Les autres furent gazés puis incinérés dans 4 grands fours crématoires ou dans des fosses arrosées d’essence.
On évalue à 89 000 Français déportés à AUSCHWITZ dont 86 à 87 000 Juifs.
68 000 environ furent exterminés dès leur arrivée.
Convoi des « 45 000 » parti de Compiègne le 6 juillet 1942 composé de 1 170 premiers résistants (100 survivants).
Convoi des « 31 000 » parti de Compiègne le 24 janvier 1943, composé de 230 femmes résistantes, veuves de fusillés qui chantèrent la Marseillaise en arrivant à Birkenau dont Danièle Casanova (49 survivantes).
Convoi des « tatoués » arrivé le 30 avril 1944 composé de résistants partis de Compiègne, restés en quarantaine à Birkenau puis envoyés dans d’autres camps, surtout à Buchenwald
► En savoir plus :
http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=46
www.memorial-wlc.org
http://www.amicale-des-deportes-auschwitz-et-birkenau-rhone.asso.fr/
www.cercleshoah.org
Les 131 personnes suivantes ont transité par ce camp.